L'oeil de Broût-Vernet

Il y a 100 ans à Broût-Vernet (suite)

La municipalité conduite alors par Claude Gaudiat poursuit ses travaux.

Les affaires sociales

Assistance

En dehors du bureau d’Assistance composé de conseillers municipaux et d’autres membres se réunissant plusieurs fois dans l’année pour examiner les demandes de secours, de prise en charge d’ordres divers, le Conseil municipal intervient dans chaque décision et détermine ainsi le budget.

Le sujet ayant déjà été évoqué il y a deux ans, le Conseil renouvelle sa demande auprès de l’administrateur aux fins d’obtenir le placement dans la commune d’enfants assistés du département de la Seine, et même d’y voir établir une direction ce qui serait un bienfait tant pour l’Assistance Publique que pour le canton d’Escurolles qui se distingue particulièrement par ses exploitations agricoles.

Hospice et orphelinat de Gannat

La commune bénéficie de quelques places à l’Hospice de Gannat et également à l’orphelinat...

Les écoles

Le Conseil municipal réitère sa demande du 13 septembre 1908 pour obtenir un double ménage pour la direction des Écoles publiques. Monsieur le Maire est chargé d’effectuer les démarches nécessaires pour faire aboutir ces demandes, ceci à la fois dans l’intérêt économique de la commune et de la bonne direction des écoles...

Les sapeurs-pompiers

Suite à la démission de M. Dumet, Cl. Gillioppe, conseiller municipal et lieutenant de la subdivision, sollicite, dans l’intérêt du service, la désignation de son remplaçant...

La protection des cultures

Début avril, M. Tachon-Brunet, viticulteur dans le département de la Loire, a donné en mairie une conférence sur l’efficacité des fusées Aulagne contre les nuages grêlifères. Il en ressort que pour protéger la commune, il conviendrait d’installer au moins vingt postes tirant des fusées à 700 à 900 mètres...

Pour lire la suite : feuille de Garance au prix de 10€ en vente au secrétariat de mairie. 04.70.58.21.23.

La suite de cette 24ème feuille de Garance s'intéresse au moulin des Dacs. Son histoire remonte vraisemblablement au lendemain de la Révolution, mais pour la feuille de Garance l'association s'est intéressée à une période précise. Celle qui concerne la famille Chassaing.

Avant de disparaître, le 16 juin dernier, Daniel Chassaing avait pris le temps, en compagnie de son épouse, Andrée, de tourner une dernière fois les pages d’une histoire qui a concerné sa famille durant plus de 130 ans !

Ni trop vite, ni trop fort son moulin a donc tourné pendant près de 130 ans aux mains de sa famille. Que de souvenirs !

« Le moulin des Dacs a été acheté par mon arrière grand-père Gilbert Chassaing, menuisier mécanicien, et son épouse Anne Breton le 16 mars 1880. L’acte de vente passé devant notaire précise qu’il a été acquit auprès de Louise Planche. Né à Saint Bonnet de Rochefort, mon arrière grand-père demeurait à l’époque à Saint-Didier-en-Rollat (aujourd’hui Saint-Didier-la-Forêt).

Gilbert et Anne Chassaing ont eu trois fils.

Claude né en 1861 à Saint Bonnet de Rochefort, décède à l’âge de 40 ans en 1901.

Gabriel, né, en 1874 à saint Didier en Rollat, décède le 31 août 1917 à l’âge de 43 ans.

Jean-Baptiste est né, pour sa part, en 1875 à saint Didier en Rollat Il est décédé en décembre 1896 à l’âge de 21 ans

Mon arrière grand-père Gilbert a donc été le premier des Chassaing à s’installer au moulin des Dacs.

En 1887 c’est mon grand-père Claude qui avec son épouse Solange succède à Gilbert. Mais voilà, des années avec bien des peines les attendent »

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Pensez-vous pouvoir vivre sans votre pain quotidien ?

Ah que non ! L'instant du repas en serait bien fade. Et bannir cet aliment de notre menu serait sacrilège...

J'en fais un peu trop peut-être mais que voulez-vous « le boulanger est un artisan indispensable de la vie locale », de la vie tout court je préciserai...

Tel est le thème de l'article co-écrit par Jacques Perret et Henri Buvat

« Si pour certains d’entre nous, une bonne journée ne peut débuter sans demander notre pain quotidien, celui-ci est pour nous tous un élément vital et incontournable de la vie. Il n’est pas un état d’âme qui ne soit figuré par une image où le pain est présent.

En effet, si la chance est avec nous, tout ce qui nous arrive est du pain béni ; par contre si l’on commence par manger son pain blanc, il nous faudra du courage et de la persévérance pour la suite car nous aurons du pain sur la planche ; enfin si notre journée se passe dans l’ennui, elle sera longue comme un jour sans pain.

On pourrait ainsi multiplier les dictons, mais il est l’heure pour nous d’accomplir un rituel quasi incontournable : pousser la porte de la boulangerie où nous retrouvons l’odeur caractéristique du bon pain chaud, à peine sorti du four.

Devant ces grilles bien remplies de pains dorés et farinés, aux formes diverses, devant aussi ces croissants, ces brioches et ces éclairs, quelle est l’histoire de ce métier de boulanger, son origine, ses évolutions. Que se passe-t-il dans l’arrière boutique : le fournil ?

L’histoire du métier de boulanger, c’est l’histoire des hommes, de leur vie, de leur alimentation. »

Les deux auteurs retrace ainsi l'histoire du pain depuis ses débuts il y a près de 3000 ans en Egypte jusqu'à ses premiers artisans s'installent à Broût-Vernet.

Et là c'est une autre histoire...

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Après la vie de l'association voici la vie du village ou du moins son passé livré à travers des épisodes plus ou moins connus, relayés ou passés sous silence.

Tel est le sort de cette affaire commentée par Jean-François Glomet qui est allé chercher dans les archives les tenants et les aboutissants d'une sordide histoire qui s'est déroulée en 1820 à Aubeterre.

A bien fouiller dans le passé on s'aperçoit finalement que les faits divers ne sont pas plus nombreux aujourd'hui comme hier.

L'article : « Les trois condamnés à mort exécutés d’Aubeterre en 1820 : une affaire criminelle bourbonnaise oubliée !.. »

Le début du texte : « Nous sommes en 1819 à Aubeterre, hameau alors dépendant de la commune du Vernet-sur-Sioule, aujourd’hui partie intégrante de Broût-Vernet. La vie semble paisible, mais un fait divers d’une grande gravité se produit en 1819, impliquant un membre d’une famille de notables et deux pauvres bougres, meunier et ouvrier meunier, dans une sordide affaire ; affaire qui restera comme une des grandes affaires criminelles du Bourbonnais, mais affaire oubliée ou peut-être passée sous silence…compte tenu des « protagonistes ».

Des familles sans histoires, notables ou anonymes…

Cinq personnages entrent en scène dans cette histoire : Jean-Baptiste Serve, Catherine Fanny Serve née Morand, Nicolas Teyrin et Gilbert Raymond. »

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Le village se pare de nouveaux attraits.

Depuis mai 2009, la commune, plus exactement l’église paroissiale Saint-Mazeran est inscrite au réseau de la Fédération des Sites Clunisiens. Ce travail d’adhésion entrepris depuis plusieurs années (2005) trouve cette année son aboutissement.

Appartenir au réseau des Sites clunisiens, c’est entrer dans le « Grand itinéraire culturel du Conseil de l’Europe ». Broût-Vernet figure désormais sur les cartes touristiques européennes, nationales et régionales, évoquant les itinéraires culturels clunisiens. La mairie dispose d’affiches sur lesquelles figurent notamment les sites implantés en Auvergne.

Une signalétique, prise en charge financièrement par la Communauté de communes du Bassin de Gannat, sera mise en place aux quatre entrées principales du village. L’adhésion à la Fédération est assurée par la commune de Broût-Vernet. Une rosace, symbole d’appartenance à la Fédération, sera apposée sur la façade de l’édifice dans un avenir proche ; elle côtoiera ainsi le logo des monuments historiques.

http://www.sitesclunisiens.org

Depuis juin 2009 un cadran solaire a été installé au carrefour de la Motte Champiat et des Saints-Paul, sur la voie communale n°47. Dessiné par Valérie Ribémont, alors broût-vernétoise, cette œuvre prend corps dans les ateliers de Richard Dépalle, graveur de pierres à Abrest. Un financement grâce au mécénat du Crédit Agricole Centre France, permet de réaliser le cadran solaire visible aujourd’hui au carrefour de la Motte Champiat et des Saints-Paul, sur la voie communale n°47. L’installation en a été confiée à Jean-Claude Dilon, qui, par son talent, a mis en place un support adapté, permettant d’admirer ce nouvel élément de notre patrimoine local.

Pour lire la suite : feuille de Garance au prix de 10€ en vente au secrétariat de mairie. 04.70.58.21.23.