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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 17:12

Né en 1938, Robert Boulignat s'est acquitté d'un passage sous les drapeaux. Cela lui a valu, sa présence en Algérie de 58 à 60, un fait d'armes à Aïn es Srouna et, samedi, la remise de la médaille militaire.

« La 2ème distinction au plan national dans l'ordre des médailles » soulignait Claude Lacour maître de cérémonie pour le Souvenir français. Devant le monument aux morts, autorités civile et militaire, portes-drapeaux, élus, sapeurs-pompiers et famille entouraient Robert Boulignat. Ce dernier se voyait remettre cette distinction par le général de gendarmerie, Jean-Marie Choquet. Lequel remettait également la croix du combattant volontaire à Robert Piquet déjà titulaire, lui, de la médaille militaire. Après les saluts au drapeau l'assistance se retrouvait salle d'Alançon où Robert Boulignat insistait sur le vécu familial quant aux différents épisodes de guerre.

« Pour qui et pourquoi cette médaille ? En me remettant cette décoration, c'est toute une famille qui est honorée. Surtout une fratrie car avec mes deux frères nous sommes restés, l'un après l'autre, six années consécutives, de 1954 à 1960, au service de la nation. Je peux aussi associer, dans cette démarche de service à la nation, le temps que mon père a servi sous les drapeaux dans des conditions beaucoup plus dramatiques. Mobilisé en 1910 et il est revenu en 1919 après avoir subi l'horreur des tranchées et la perte de Bernard, son frère, âgé de vingt ans. Aussi, c'est en considérant le vécu familial que j'ai accepté cette médaille. » Une médaille que Robert Boulignat a eu sous les yeux depuis tout petit. Son oncle, Bernard, soldat du 92, l'avait en effet reçu à titre posthume.

Robert Boulignat décoré de la médaille militaire
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