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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 15:23

Le comité local du souvenir français a tenu samedi, salle de mairie, son assemblée générale. L'occasion pour son président Marcel Chargros de saluer la présence du docteur Henri Vachon, président fondateur, et de Didier Burelle, président de ce comité auquel il a succédé.

2009, a t'il rappelé, a été l'occasion de fêter le cinquantième anniversaire de ce comité et de mettre à l'honneur Henri Vachon et Didier Burelle pour leur dévouement sans relâche.

Dans son bilan moral, Marcel Chargros n'a pas manqué de relater cet événement et remercié toutes celles et ceux qui ont contribué à sa parfaite tenue. Il a tenu à remercier Gérard Charasse et Jean-Jacques Rozier pour leur présence ou leur aide à cette occasion. Il a également relaté les différentes cérémonies auxquelles il a pris part en dehors de celles organisées dans la commune.

Il a souhaité la bienvenue à de nouveaux membres : Alain Dubourdieu, Bernard Meynial, Thibault Jastrzebski et Nicole Rivet. Ce qui porte à 20 le nombre d'adhérents.

Pour 2010, le comité local prendra part aux commémorations du 8 mai et du 11 novembre et se chargera de la quête de la Toussaint au cimetière. Il sera également aux côtés de l'association Azi la Garance qui, lors du 8 mai, rendra hommage aux enfants juifs qui ont séjourné au château des Morelles. Exposition sur 4 jours, publication d'un ouvrage et conférence permettront de connaître le destin de ces quelques 300 enfants qui ont été hébergés dans ce Château. « Tous ces enfants ont été recensés et des survivants seront présents lors de ces quatre jours » précisait Jean-François Glomet, président d'Azi la Garance.

Olivier Perret, secrétaire, a, pour sa part, précisé qu'un article évoquant la cérémonie du cinquantième anniversaire du comité local du souvenir français paraîtra en janvier dans la revue nationale. Il a par ailleurs évoqué l'idée de rendre hommage aux 13 soldats de Broût-Vernet qui ont pris part à la guerre de Crimée.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 07:31

Une nouvelle histoire débute pour le comité local du souvenir français qui, dimanche, a fêté, en présence de différentes personnalités, le 50ème anniversaire de sa création. Fondateur de ce comité, le docteur Henri Vachon, 98 ans, a, à cette occasion, successivement reçu la médaille de l'assemblée nationale et celle du souvenir français.

Cet anniversaire a été fêté en musique grâce à la présence de l'entente musicale Chantelle-Bellenaves qui a accompagné le cortège lors du défilé et des dépôts de gerbes au carré militaire du cimetière et au monument aux morts place de mairie.

« Revenons 50 ans en arrière » proposait Henri Vachon lors de son mot d'accueil à la salle d'Alançon. « Rappelons-nous que l'instigateur de ce comité local n'est autre que le colonel Pachy à l'époque délégué du souvenir français dans le département. Il m'a invité à mettre ici en place un comité local. Notre première action a été de créer un carré militaire dans le cimetière pour honorer les trois soldats morts lors de combats sur notre commune »

Quant à Didier Burelle, qui lui a succédé à la présidence en 1988, il a souhaité rappeler l'une des missions que le comité local a eu à coeur de porter. « Celle de transmettre ce devoir de mémoire aux jeunes générations en sollicitant les élèves de cours moyens et leurs instituteurs à l'occasion des cérémonies des 8 mai et 11 novembre et lors de sorties au Mont Mouchet »

Rappelant au passage que ce devoir de mémoire s'exerce aux morts de 14-18 mais également à toutes celles et ceux morts au cours d'opérations militaires. Pour sa part, Marcel Chargros, qui préside ce comité depuis deux ans, aura à coeur d'inscrire désormais dans l'histoire les actions du souvenir français. Il remettait ensuite au nom du député Gérard Charasse la médaille de l'assemblée nationale à Henri Vachon.

« Entre le docteur Vachon et moi, concluait le docteur Jean-Daniel Destemberg, délégué général du souvenir français, ce n'est qu'une histoire de tradition, professionnelle tout d'abord, associative ensuite »

Après avoir retracé les actions qu'ils ont menés pour honorer la mémoire de toutes celles et ceux morts pour la France, Jean-Daniel Destemberg remettait à Henri Vachon la médaille du souvenir français.


A noter la présence de Jean-Jacques Rozier, conseiller général, du major Yan Gosse commandant la communauté de brigades de gendarmerie Ebreuil Gannat, portes drapeaux, élus, représentants du monde combattant et sapeurs pompiers de Broût-Vernet.


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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 07:32

Dimanche 11 octobre, le comité local du souvenir Français célèbrera, lors d'une cérémonie officielle, le cinquantième anniversaire de sa fondation.

Courant 1958, ce comité local du souvenir Français voyait en effet le jour sous l'impulsion du docteur Henri Vachon. Soucieux de préserver le devoir de mémoire des anciens combattants locaux cette section relaiera de manière efficace au plan local les objectifs menés au plan national.

Cinquante ans plus tard, Marcel Chargros, 3ème président de cette section, et son équipe sont toujours animés des mêmes intentions.

« Nous souhaitons honorer toutes celles et ceux qui se sont engagés au sein du souvenir Français à commencer par le docteur Henri Vachon et Didier Burelle qui ont présidé ce comité local. Ce sera également l'occasion de rappeler l'une des missions de notre association : transmettre le devoir de mémoire aux jeunes générations »

La cérémonie débutera à 11 h au monument aux morts, place de mairie, et sera suivi d'un dépôt de gerbe et d'un défilé en musique.

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 07:00

Succédant à la cérémonie commémorative du 8 mai, la causerie initiée par le souvenir français a plaidé pour que la mémoire combattante devienne un héritage. Le 64ème anniversaire de la capitulation nazie a donné l'occasion à trois anciens combattants et prisonniers de guerre de livrer leur témoignage. Henri Vachon, médecin prisonnier, Jean Ratinier, sergent dans l'artillerie et engagé dans la campagne de Narvik, et Gérard Dufour, ancien de la 2ème Division Blindée. Tous trois ont répondu à la curiosité de l'assistance quant à leur parcours, leur vécu de combattant ou de prisonnier.

Deux DVD étaient ensuite projetés. L'un évoquant l'action du souvenir français à travers ses missions : la transmission des valeurs de la République aux générations successives en leur inculquant, par le maintien du souvenir de ces morts, un idéal de liberté et d’amour de la Patrie ; la conservation de la mémoire de celles et ceux qui sont morts pour la France, ou qui l’ont servi, dans la gloire ou dans l’ombre, afin de préserver la liberté et les droits de l’homme ; l’entretien des tombes et des monuments élevés à leur mémoire en France et hors de France, qu’ils soient connus ou inconnus.

Créé au lendemain de la guerre de 1870 le souvenir français a à ce jour la charge d'entretenir 120000 tombes ainsi que différents monuments aux morts en France comme à l'étranger.

Le 2ème DVD était lui consacré au rappel de l'action menée en 2007 par le souvenir français sous le nom « le relais sacré, au coeur de l'Allier ».

Depuis 1923, une flamme allumée pour la première fois par André Maginot, ministre de la Guerre, brûle perpétuellement sur la tombe su soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe. Le Comité de la flamme l'entretient pour qu'elle ne s'éteigne jamais.
Le Relais sacré a été créé en 1934 par André Linville, directeur fondateur du Journal des combattants avec pour mission d'aller porter chaque année la flamme de l'Arc de Triomphe dans les hauts lieux de la guerre 1914-1918. Relancée en 2006, à Retondes, c’est sous l’impulsion de Jean-Daniel Destemberg, délégué départemental du Souvenir Français dans l’Allier et administrateur national, que le Relais Sacré a fait étape dans neuf communes de l’Allier. Le docteur avait argumenté en disant que ce serait rendre hommage au 15315 tués, originaires de l’Allier.

La venue du Relais Sacré avait été accompagnée de l’opération « les Flammes de la mémoire »

Pour conclure, Thierry Wirth, journaliste, écrivain, a offert à l'assistance un visage méconnu du Vichy sous les première et seconde guerre mondiale. Affairée à l'animation dédiée aux curistes, près de 100 000 en 1914, la population vichyssoise a eu du mal à se départir de cette agitation mondaine. L'actualité internationale, attentat de Sarajevo, les déclarations de guerre, provoquent des départs précipités des militaires étrangers en cure à Vichy. Malgré cela la population pense que ce conflit demeurera local et n'affectera pas la France et notamment les affaires liées aux curistes. L'ordre de mobilisation générale va modifier la done et Vichy se transformera peu à peu en vaste zone sanitaire avec l'accueil de 11 000 lits d'hôpital.

En 1940, la sensation sera toute autre. D'une part avec l'accueil massif de réfugiés belges, puis l'installation du gouvernement Pétain et enfin l'arrivée des forces allemandes.

Au gré des coupures de presse, des témoignages recueillis, Vichy s'est dévoilé sous un jour différent.


Site internet du Souvenir Français : http://www.souvenir-francais.fr/

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 07:41

Le souvenir Français accueille vendredi 8 mai, salle d'Alançon Thierry Wirth pour une causerie consacrée au thème « 14-18 et 39-45, Vichy, les contributions oubliées ».

Trop souvent on a tendance à ramener l’histoire de Vichy pendant les guerres à celle de l’Etat français. C’est ignorer que lors de la première guerre mondiale, Vichy fut un gigantesque hôpital de plus de 11.000 lits, et où des centaines de milliers de soldats blessés ont souffert, et de très nombreux sont morts.
Plus de 60 des plus grands hôtels avaient été réquisitionnés, que ce soit par les services de santé des armées, ou par la Croix Rouge à travers l’Union des Femmes de France ou la Société de Secours aux blessés militaires. C’est ainsi que sont nés en septembre 1914 les hôpitaux temporaires.
Pendant quatre années, Vichy a vécu cette curieuse ambiance d’une ville où l’on ne voyait se promener que des hommes, plus ou moins habillés en soldat, plus ou moins valides. Ceux qui marchaient normalement étaient généralement les soignants. Partout dans les hôtels-hôpitaux des femmes s’affairent auprès des blessés. Elles sont toutes volontaires et feront preuve d’un grand courage face à un travail difficile, physiquement et moralement, pour lequel elles ne sont pas préparées. Les vichyssois qui avaient l’habitude de vivre six mois au ralenti et six mois dans la folle ambiance des cures, vont vivre vint quatre heures sur vingt quatre la guerre. Ce n’est certes pas le front, mais ce n’est pas le calme de l’arrière. Partout des hommes promènent leur tristesse, celle d’avoir perdu un ami, celle d’être marqué à jamais dans leur chair et leur mémoire, celle d’être loin de ceux qu’ils aiment.
Vingt ans plus tard, c’est une tout autre ambiance qui règne à Vichy. C’est le début de quatre autres années où l’on aura l’impression que la saison ne termine jamais. La foule des fonctionnaires repliés dans la nouvelle capitale de la France, celle des aventuriers de tout poil, celle de ceux qui fuient la zone occupée, tout ce monde grouille dans un mélange comme jamais Vichy n’en a connu. Les vichyssois, habitués à croiser des célébrités dans les parcs trouveront tout naturel que le chef de l’Etat se promène dans les rues. Ce n’est qu’à partir de novembre 1942, avec l’arrivée des allemands, que l’atmosphère changera et que la guerre sera présente à Vichy où la politique mondiale se fait aux coins des rues. Les habitants ont-ils vraiment senti que le monde entier avait désormais les yeux tournés vers leur ville qui serait à jamais marqué du sceau de l’histoire ?
C’est ces deux périodes de la vie quotidienne des vichyssois que Thierry Wirth va faire revivre vendredi prochain à la salle d’Alançon de Brout-Vernet. Une période totalement oubliée et dont il ne reste aucun témoin vivant, et une autre que la mémoire à trop souvent transformé.

Thierry Wirth

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