L'oeil de Broût-Vernet

Projet phare de l'association Azi la Garance pour son 15ème anniversaire, la restauration des vitraux de l'église saint Mazeran a débuté en ce mois d'avril. Les travaux devraient s'achever en septembre date à laquelle l'association publiera, lors des journées du patrimoine, le troisième et dernier tome d'une série consacrée à l'église paroissiale.

Certaines pièces de vitraux sont cassées, d'autres endommagées et certaines tiennent un peu miraculeusement.

Voir le reportage diffusé par France 3 Auvergne dans son édition du jeudi 19 avril 19h10.Cliquez sur l'image et retrouvez le reportage aux alentours de la 21ème minute.

Le bulletin semestriel de l'association Azi la Garance vient de paraître. 56 pages sont une nouvelle consacrées à l'histoire du village et l'association en profite pour porter à la connaissance de ses adhérents les actualités de l'association.

C'est le cas dans la rubrique « vie de l'association » où un hommage est rendu à deux de ses adhérents récemment décédés : le docteur Alain Grolier et Roger Vacher plus connu sous le surnom de « monsieur météo ».

L'association présente également le voyage qui se déroulera le 21 janvier prochain et qui aura pour destination l'Assemblée nationale et le Panthéon. Enfin, Jean-François Glomet rappel que l'association célèbrera cette année ses quinze ans. Un anniversaire conforté pour de nombreux travaux engagés sur la commune et financés en totalité ou en partie par l'association : le poids public et les vitraux de l'église.

Dans sa nouvelle rubrique « le tambour d'azi », Jacques Perret évoque la Rosière, un rendez-vous instauré le testament de Marie Champiat décédée le 11 juin 1912. Cette dernière offre deux legs à la commune pour l'achat d'une rente sur l'Etat français et leurs revenus seront destinés au couronnement d'une Rosière chaque année.

« Il faudra attendre le 21 juin 1914 pour que Marie Lafont entre dans l’histoire de Broût-Vernet comme première Rosière, ses demoiselles d’honneur étant Louise Moeny et Antoinette Pinet »

Jacques Perret lance à cette occasion un appel à la population afin de réunir le maximum d'informations et de photos pour évoquer plus en détail l'histoire de la Rosière.

Suivent plusieurs articles : Un aperçu d'Ambon avant la Révolution par Philippe Carré, Lundi 3 février 1879 : Marie Givois épouse Eugène Villedieu homme de lettres par Jean-François Glomet, Eugène Villedieu un homme de lettres par Alain Malglaive, en marge du voyage 2012 par Alain Malglaive, Les courriers inédits d'Eugène Rouher par Annecy Rouher-Vaucheret, Les généraux de La Laurencie et de Larminat, sous le fusain de Jonas et une revue de presse de l'année 1912 signés Jean-François Glomet. La feuille de Garance est en venter au prix de 10€. Renseignement en mairie au 04.70.58.21.23.

L'association Azi la Garance vient de publier un ouvrage consacré aux lieux d'inhumation de son village. (1) Dimanche, ses auteurs, Philippe Carré, Olivier Perret et Jean-François Glomet en ont présenté les grandes lignes devant un public curieux d'en découvrir un peu plus sur ces lieux d'inhumation.

« Aucun lieu d'inhumation antérieur au 12ème siècle n'a été découvert sur la commune » assure Philippe Carré. Pourtant, des traces de vie sont avérées avant cette période. Si des fouilles permettraient d'en savoir plus, l'association s'est, elle, contentée de faire parler les écrits, pierres ou ornements.

Ainsi, peut-on découvrir dans cet ouvrage qu'il existait cinq lieux d'inhumation sur le territoire communal : Le Vernet, Aubeterre, Escolles, Broût et les Saints-Paul. Un seul demeure, celui de Broût, les autres ont disparu au gré des modes de vie, des lois ou regroupement de communes : Broût et Le Vernet en 1831. Comme partout en France, l'église, jusqu'en 1776, était un lieu d'inhumation, le cimetière à ciel ouvert était affecté aux communs des mortels. Celui de Broût se situait sur l'actuelle place de l'église. Il était donc difficile aux paroissiens d'ignorer leurs morts lorsqu'ils se rendaient à l'office. Aujourd'hui, il en est tout autre puisqu'il est situé au chevet de l'église depuis 1777. Deux dates balisent ainsi son existence selon Olivier Perret, second auteur. « Il s'agit de 1823, date de la première sépulture et septembre 2011 celle marquant la dernière à l'heure d'imprimer cet ouvrage. On recense ainsi près de 1500 défunts pour 656 emplacements funéraires »

Et là où la plupart ne voit que pierre, fer ou plaque, des messages traversent le temps comme si le défunt souhaitait garder un pied à terre. Sablier ailé, flambeau renversé, urne, motifs végétaux, étoile, colonne, blason, épitaphe, plaque, toutes et tous racontent une histoire. Tel un livre ouvert, ces sépultures laissent un message universel à qui veut bien le lire. Jean-François Glomet, troisième auteur, s'est laissé interpellé et sort de l'anonymat près de 170 noms de famille ou d'individus classés parmi les figures locales, les maires, les religieux et les militaires. Un à un il reprend leur parcours et ce qui a guidé leur existence. On y retrouve des anonymes et des personnages célèbres.

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   1. L'ouvrage est le 2ème d'une série de 3 consacrée à l'histoire de l'église saint Mazeran et intitulé « lieux d'inhumation : histoire, ornements et biographies ». Renseignement au 04.70.58.21.23.

L'association Azi la Garance publie en cette fin octobre le deuxième tome consacré à l'histoire de l'église saint-Mazeran. (1) Il a pour thème les lieux d'inhumation, ornements et biographies.

Dernière demeure pour tout un chacun, le cimetière est un lieu de vie bien à part. Philippe Carré, Jean-François Glomet et Olivier Perret se sont penchés sur l'histoire des lieux d'inhumation et du cimetière depuis leurs origines jusqu'à nos jours.

Une première partie témoigne des évolutions historiques, religieuses, laïques puis légales des lieux d’inhumations sur le territoire de la commune de Broût-Vernet d’aujourd’hui, regroupant plusieurs paroisses d’hier. Il faut ainsi noter que Escolles, les Saints-Paul, Broût et le Vernet, sont des lieux-dits susceptibles de renfermer les sépultures d'une vie monastique antérieure.

La seconde partie s’intéresse dans le détail aux ornements et autres symboles existants depuis les plus anciennes inhumations, c'est-à-dire 1811 et 1823. Éléments que l'on ne remarque pas toujours en visitant un cimetière, tellement ils sont nombreux. 656 emplacements funéraires sont recensés, 531 dans l'ancien cimetière, 73 dans le nouveau. Ils regroupent 1449 défunts. Sans relief particulier, les tombes vont finalement au début du 20ème siècle s'entourer d'une recherche artistique ou architecturale avec l'apparition de mausolée, sarcophages, stèles, colonnes.

Enfin, la dernière partie propose de retrouver la vie des broût-vernétois, célèbres ou anonymes, mais qui ont marqué l’histoire locale de la commune : ministre, généraux et autres militaires, maires, ecclésiastiques, artisans, commerçants, broût-vernétois atypiques. La préface est assurée par Jacques Corrocher, chercheur historien, auteur de très nombreux articles et ouvrages sur l’histoire du Bourbonnais et de l’Auvergne. L’ouvrage de quelque 130 pages est illustré de plans et de très nombreuses photographies.

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   1. Ce livre est en souscription jusqu'au 28 octobre au prix de 21€. Il fera l'objet d'une présentation dimanche 30 octobre à 14 h 30 salle du centre social.

Littérateur et italianiste Amédée Roux (1828-1902) a, en son temps, mené un travail pour révéler à ses compatriotes les richesses de la culture italienne.

Dans la feuille de Garance n°25, Jean-François Glomet et Alain Malglaive, de l'association Azi la Garance, ont, à travers deux articles, fait renaître cet illustre personnage.

Depuis, une association est née : Amedeo. Elle a pour vocation de mettre en valeur la qualité de son travail, de son œuvre.

Elle est présidée par Laurent Lôo de Villaine qui samedi dernier avait invité les sympathisants de cette toute jeune association à découvrir, dans le parc de ce Castel Roux où il a demeuré de 1872 à 1902, la stèle dédiée à Amédée Roux.

« Ecrivain et poète, Amédée Roux mérite que l'on s'attarde sur son style, sa clarté et la précision dont il s'entourait » confiait Monique Léger-Blanquet, administratrice de Amedeo.  « Outre l'entretien de son souvenir, nous projetons de restaurer son caveau »

Invités d'honneur de cette cérémonie marquant par là même le cent-cinquantenaire de l'Unité Italienne, Anne-Christine Faitrop-Porta, universitaire et spécialiste de Amédée Roux et Michele Canonica, président du comité de Paris de la Dante Alighieri, se réjouissaient de ce projet et de ce regain d'intérêt pour la culture italienne. Un concert de musique italienne interprétée par Emilie Pélissier et Fabienne Bouvet parachevait cette immersion transalpine.

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   1. Leur article consacré à Amédée Roux est paru dans le n°25 de la feuille de Garance disponible en mairie au prix de 10€.

   2. En présence de l'actuelle propriétaire du Castel Roux, de Marie de Colombel responsable de l'association regarder et agir et des sympathisants de Amedeo.