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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 18:34

Photo-013.jpgLes 25ème rencontre des arts et lettres en Bourbonnais ont, samedi, couronné du prix de la mémoire rurale, Jean-François Glomet au nom de l'association Azi la Garance. Un prix reçu dans le cadre des prix Allen qui font référence à la devise du duc de Bourbon « Allen » c’est à dire « tous ensemble ». (1) Ils distinguent chaque année des ouvrages ancrés dans la tradition et le terroir.

A ce titre que Bernard Barraux a remis ce prix à Jean-François Glomet. « Vous avez cette volonté de mettre en valeur des richesses trop discrètes. Vous êtes l'archétype du travailleur érudit qui se met au service de son village » commentait-il devant un parterre d'invités parmi lesquels Pierre Monzani Préfet de l'Allier, Pierre-André Périssol, maire de Moulins, Bernard Coulon maire de St Pourçain sur Sioule, Gérard Dériot, sénateur, Pierre Houbé, maire de Broût-Vernet, accompagné de Louis Jaffuel, Hubert Chassaing, maires honoraires et nombreux membres de l'association Azi la Garance.

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 16:46

Photo-011-copie-1.jpgL'association a samedi tenu son assemblée générale salle de mairie sous la présidence de Jean-François Glomet et en présence notamment du député Gérard Charasse.

L'occasion de balayer du regard cette 13ème année d'activités et de se projeter sur celle à venir. « Je tiens à féliciter Philippe Carré et Hervé Camus pour le travail de recherches qu'ils ont réalisé à l'occasion des toutes récentes journées du patrimoine  » soulignait Jean-François Glomet.

Quant aux projets à venir :

2010 s'achèvera par la remise du prix Allen, catégorie mémoire rurale, le 9 octobre prochain à Bransat, à Jean-François Glomet au nom de l'association Azi la Garance. Le dimanche 7 novembre aura lieu l'inauguration de la plaque rosace de Cluny signifiant l'appartenance de l'église St Mazeran au réseau des sites clunisiens. Une sortie à la sucrerie de Bourdon est également prévue courant novembre. Pour les personnes intéressées, vous pouvez vous adresser en mairie.

Pour 2011, les projets ne manquent pas avec la parution de l'habituelle feuille de Garance, bulletin de liaison de l'association distribué à ses adhérents et vendu également au public.

L'excursion historique, programmée le samedi 30 avril, devrait avoir pour principale destination l'abbaye de Charlieu. Enfin, les journées du patrimoine seront l'occasion de publier le second tome consacré à l'histoire de l'église paroissiale. Il aura pour thème les lieux d’inhumation.

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 17:43

Photo-028-copie-2.jpgUn livre, une exposition et des visites. L'église saint Mazeran n'a désormais plus de secrets pour celles et ceux qui en ont profité samedi et dimanche pour redécouvrir ce monument incontournable du village.

Organisées par l'association Azi la Garance, ces journées ont permis aux visiteurs de cerner les contours de sa construction et de son architecture.

Le livre, le premier d'une série de trois, s'intéresse ainsi à ses origines et couvre une période allant jusqu'à la Révolution. Philippe Carré et Hervé Camus se sont attachés à présenter pour l'un les grandes lignes de son histoire et pour l'autre les traits caractéristiques d'une architecture parfois énigmatiques.

Baptisé « premier grand homme du village » St Mazeran n'a laissé que très peu d'éléments sur sa vie. Encore moins sur cette église romane. Seule une légende et des travaux menés par des historiens ont permis de cerner ce personnage. Pourtant Philippe Carré en brosse un portrait très complet, présente sa démarche et ses conséquences à travers le temps. Issu des puissants seigneurs d'Escolles, Théobald Mazeran va, dans un lieu peu défriché, édifier cette église. Autour d'elle viendra se créer une communauté qui permettra plus tard la fondation de la paroisse de Broût. Quant au monument en lui-même, bien des énigmes l'entourent. Hervé Camus, architecte, s'est employé à reprendre les plans pour en décrypter les secrets de sa construction. « Mon travail, affirme-t'il, se présente plutôt comme un chantier de recherche avec ses énigmes, ses hypothèses et ses affirmations ». Il s'excuse même auprès des lecteurs si ceux-ci restent sur leur faim faute de plus de précisions et de certitudes sur l'architecture de cette église.

 

  1.  
    1. Le premier tome « L’église saint-Mazeran de Broût-Vernet, le Prieuré et la Paroisse de Broût des origines à la Révolution » est en vente auprès de la mairie au prix de 26€. Suivront, en 2011 le second tome consacré aux lieux d’inhumation et en 2012 le troisième tome consacré lui à la vie paroissiale et à l’époque contemporaine.Photo-007.jpg

    2.  

 

 

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 07:56

Thème des journées du patrimoine organisées par Azi la Garance, les 18 et 19 septembre, l'église saint Mazeran s'apprête à livrer son histoire des origines à la Révolution. Un ouvrage, le premier d'une série de trois, et une exposition conduiront le public sur les pas de son fondateur. (1)

Le 11 septembre 910, Guillaume, comte d’Auvergne et de Macon, fonde le monastère de Cluny en Bourgogne. Rapidement, les moines clunisiens, par leur règle de vie stricte, deviennent des exemples. A Broût, saint Mazeran s’isole dans un lieu inhabité appelé en bas latin Brustum et y élève une église avec l’aide des clunisiens. Une communauté religieuse s’établit sur le site. L’œuvre de saint Mazeran inspirera quatre-vingts ans plus tard son petit-neveu saint Gilbert. (2) Elle sera à l’origine de la fondation de la paroisse de Broût en 1168 devenue commune sous la Révolution.

Résumer 940 ans d'histoire, c'est ce à quoi s'attache Azi la Garance sous la plume de Philippe Carré et Hervé Camus. Dans ce 1er tome, les auteurs traitent des origines jusqu’à la Révolution, une période consacrée à la construction de l’église et au prieuré de Broût. Ce premier volume permettra donc d’expliquer ses phases de construction, de présenter les motivations, l’action de saint Mazeran et l’histoire du village. Plus encore de tenter d'apporter des éléments de réponse aux énigmes architecturales qu'arbore cette église.

Broût, l’ermitage de saint Mazeran, accueille après la construction de son église une communauté clunisienne dépendant du prieuré de Souvigny. Les défrichements et l’exploitation des terres alentours attirent progressivement maints laïcs qui travaillent pour les moines. En 1168, à l’initiative de Gilbert, supérieur de la communauté religieuse, l’église est transformée pour recevoir une vocation paroissiale. C’est la genèse du village de Broût qui sera érigé au rang de commune sous la Révolution. La communauté bénédictine gagne au XIIIème siècle en importance et devient prieurale. La Guerre de Cent Ans provoque son déclin et les Guerres de Religion sa suppression. Le prieuré est nationalisé en 1789, l’église et le presbytère sont vendus sept ans plus tard.

 

  1.  
    1. (1)Le programme : samedi 18 septembre à 15 h conférence de présentation du livre « L’église Saint-Mazeran de Broût-Vernet » ; Dimanche 19 septembre après midi visites commentées de l'église à l’intérieur et à l’extérieur ; Samedi 18 et dimanche 19 septembre de 14 h 30 à 19 h exposition à l’intérieur de l’édifice intitulée « L’église de Broût-Vernet, site clunisien »

    2. (2)Retrouvez l'histoire de St Gilbert à travers deux livres « Aubeterre, 850 ans d’histoire » et « Saint-Didier ou l’abbaye de Saint-Gilbert »Couverture-livre-St-Mazeran.jpg

    3.  

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 07:31

La feuille de Garance n°26, publiée par l'association Azi la Garance, donne à ses adhérents en ce mois d'août de quoi conforter ses connaissances en matière d'histoire locale.

Le sommaire est une nouvelle riche de différents articles qui mènent le lecteur à la rencontre de bâtiment ou de personnages devenus « des figures » au gré des années.

Jean-François Glomet, président de l'association, consacre ainsi un article d'une dizaine de pages sous le titre « La mairie de Broût-Vernet, petite histoire de la maison commune ».

Incontournable aujourd'hui à la vie du village, cette maison commune n'a, pour ainsi dire, pas traversé les âges. Sa construction date de 1856 seulement alors que le projet avait été décidé par délibération en date du 10 mai 1834. Un élément interpelle l'auteur. Unie au Vernet sur Sioule en 1831, la commune de Broût ne possédait jusqu'alors pas de maison commune. Les élus se réunissaient chez l'un des membres du conseil municipal. Ce 10 mai 1834, les élus décident donc de doter la commune d'une mairie mais aussi d'une école. «  Il est important que son conseil municipal arrive aux moyens de se procurer toute la ressource nécessaire pour construire ce local. »

L’architecte Hugues Roze-Beauvais est sollicité pour établir des plans et devis. Mais ce beau projet, jugé pharaonique pour les finances de la commune naissante, est irréalisable de suite. La solution envisagée est l’achat d’un local. Les municipalités se suivent sans abandonner le projet. En 1839 une maison est achetée et aménagée en deux pièces, la plus petite servant de mairie et l'autre d’école. Ce bâtiment se situe encore aujourd'hui rue du pont des places et fait face à ce qui était alors la place publique.

« En 1856, Antoine Amable Thony Descombes, maire depuis un an prend l’affaire en mains. Il décide de vendre cette propriété et de faire construire une nouvelle mairie-école adaptée aux besoins de la commune, dont la population croît régulièrement »

Un emplacement est trouvé sur ce qui deviendra le coeur du village et la commune l'achète en avril 1856. L'architecte Honoré Vianne est alors sollicité. Il va faire preuve d'originalité dans le tracé des plans de cette mairie-école, en présentant une façade à colonnes au rez-de-chaussée et à l’étage.

« Celle-ci sera réalisée plus simplement, telle que nous la connaissons aujourd’hui »

Le 13 août 1858, le maire de Broût-Vernet adresse à monsieur le Sous-Préfet le procès verbal de « la réception de la maison d’école que ma commune a fait ériger ».

De ce jour, la commune de Broût-Vernet est dotée d’une mairie. Le bâtiment sera affecté à la mairie et au logement des directeurs de l’école publique des classes ayant été construites plus tard derrière la mairie, puis complètement à usage de mairie.

 

Info plus. Au sommaire de ce n°26 : Aubeterre : un autre sens ? Hervé Camus ; Petit aperçu des clochers en Bourbonnais Hervé Camus ; Des Rouchats à la Jonchère, de Pierre Noire à la Chaume Magie en 1910 Jacques Perret ; Le docteur Paul Perret aurait 100 ans, un vétérinaire s’installe à Broût-Vernet Jean-François Glomet. La feuille de Garance est en vente en mairie au prix de 10€. Renseignements au 04.70.58.21.23.

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 13:55

La dernière publication de l'association Azi la Garance "La maison d'enfants des Morelles 1939-1944" est désormais disponible en mairie au prix de 23€ (frais de port en plus (6€).

Pour tout renseignement contactez la mairie au 04.70.58.21.23.

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 14:05

Photo-029.jpg250 personnes ont, samedi, salle d'Alançon, assisté à la conférence de François Demaegdt dans le cadre de l'hommage rendu aux enfants juifs de la maison des Morelles 39-44. (1) Durant la seconde guerre, 339 enfants juifs y ont été hébergés. Quelques-uns ont été déportés d'autres ont trouvé refuge à l'étranger.

« A la faveur d'un timide premier article consacré, en 1994, à cette période, j'ai découvert les travaux de Sabine Zeitoun, historienne » relate Jean-François Glomet, président d'Azi la Garance. « Ils m'ont éclairés sur le sort de ces enfants. Plus récemment, j'ai rencontré François Demaegdt qui s'intéressait à cette maison des vieilles Morelles, l'un des quatorze sites de l'OSE (oeuvre de secours aux enfants) en zone libre »

Jean-François Glomet profite de l'occasion qui lui est donnée pour saluer les maires successifs, Hubert Chassaing, Louis Jaffuel et Pierre Houbé, qui lui ont, sans hésiter, ouvert les archives municipales. Petit mot aussi de sympathie adressé à l'attention des secrétaires Françoise et Virginie pour leur aide précieuse.

« De ces recherches en archives est né cet ouvrage. Il m'a permis des rencontres d'où ont émergé des émotions particulières. D'autant plus avec la présence aujourd'hui de quelques-uns des enfants hébergés durant la seconde guerre dans cette maison des vieilles Morelles ».

Pour sa part François Demaegdt a également remercié la municipalité de Broût-Vernet pour son aide. « Je salue aussi ici la délégation américaine venue spécialement assister à cet hommage qui vous est rendu »Photo-LMT.jpg

Leurs recherches communes les ont donc conduit à la rédaction de : « la maison d'enfants des Morelles 1939-1944 ». (2) Un ouvrage qui tient à nous rappeler que laisser-dire, c'est laisser-faire avec les conséquences que l'on sait. La déportation, et l'extermination programmée des juifs, suspendu au seul bon vouloir d'un homme, doivent appartenir au passé. Le rappel de cette triste période à travers les parcours de vie de ces enfants juifs nous convainc, s'il en est encore besoin, de l'atrocité des mesures adoptées par les Nazis.

Les objectifs de son association, l'AFMD, brièvement rappelés, François Demaegdt s'est ensuite attaché à reprendre chronologiquement les évènements qui ont conduit l'OSE (oeuvre de secours aux enfants) à installer à Broût-Vernet l'une de ses quatorze maisons en zone libre.

Visionnaire, l'OSE, dès 1939, confirme son intention de louer le château des vieilles Morelles pour le dédier à un centre d'hébergement et d'accueil des enfants juifs. Entre 1939 et 1944, 339 enfants vont ainsi séjourner dans ces lieux passant pour les uns 1 à 2 semaines ici et d'autres près de 4 ans. Les 2/3 seront scolarisés et accueillis au sein de l'école communale.

François Demaegdt présente le personnel d'encadrement dirigé par le docteur Alexandra Bass. Il exhibe également les listes de recensement rédigées très régulièrement à la demande de la Préfecture. Recensement effectué sans pression particulière de la part des Nazis mais qui au fil des années tend à démonter la collaboration du gouvernement de Vichy.

« Chose plus surprenante, les recensements se font également par téléphone et confirme la volonté du gouvernement Pétain d'être un fidèle serviteur de l'occupant »

Il faut d'ailleurs préciser que les enfants de la maison des Morelles ne sont pas, à cette époque, des enfants cachés. Pour la plupart d'entre eux ils sont envoyés à la demande des familles ou sortis des camps d'internement et rassemblés par l'OSE. Ils sont ainsi régulièrement recensés et fichés dès 1940 sous leur vrai nom. Ce n'est que vers fin 1943, lorsqu'ils sont dispersés dans des pensionnats religieux ou chez des particuliers, qu'ils prendront une fausse identité.

La particularité du travail de François Demaegdt tient au fait qu'il a, un à un, recensé tout ces enfants qui ont séjourné dans ce château. Et les traces sont d'autant plus importantes lorsque ceux-ci y ont séjourné plusieurs semaines, voir des mois ou des années.

Les listes de recensements conservées aux archives municipales ou départementales ont permis ces longues et laborieuses découvertes. Recoupés, les renseignements et les informations ont aboutit à cerner le parcours de vie de nombre d'entre eux. Avec, pour quelques-uns, un destin tragique.

François Demaegdt prend en exemple quelques-unes des familles dont les enfants ont été hébergées ici au château des vieilles Morelles.

Le 10 février 1944 marque la fermeture officielle de la maison d'accueil des Morelles. « il faut noter l'obstination du gouvernement de Vichy qui jusqu'à juillet 44 continuera de recenser les juifs dans le département ».

De vifs applaudissements ont accompagné la conclusion de cette conférence livrée par François Demaegdt sur le sort des juifs déportés.


 

  1. (1) François Demaegdt est président de l'AFMD (amis de la fondation pour la mémoire de la déportation de l'Allier).

  2. (2) L'ouvrage est en vente en mairie au prix de 23€ (hors frais de port). Renseignements 04.70.58.21.23.

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 10:57

Photo 076Une stèle rappelle désormais le souvenir des enfants juifs hébergés aux Morelles et celui de Joseph Cogan et ses deux enfants, Fanny et Albert, morts en déportation. (1) Dimanche, Pierre Monzani, Préfet de l'Allier, et Viviane Cogan, la nièce de Joseph, ont dévoilé cette stèle installée tout près des Morelles. (2)

Là, devant une foule de personnalités et d'invités, Viviane Cogan et Fred Rosenbaum ont lu un poème de Daniel Cogan, installé aujourd'hui en Australie, dédié à son père, sa soeur et son frère. (3)

De retour à la salle d'Alançon pour inaugurer une exposition visitée par un millier de personnes Jean-François Glomet, président d'Azi la Garance assurait que « L'histoire ne pouvait s'écrire sans cette journée du 9 mai 2010. Notre devoir est de ne pas oublier. Notre association aidée de l'AFMD, du Souvenir français et de la municipalité a su se mobiliser pour que notre village, et au-delà, la République, leur rendent hommage » (4)

François Demaegdt, président de l'AFMD, appelait aux côtés des officiels Fred et Herbert Rosenbaum, Louiza Rosenblith, Régine et Suzanne Dollmann, Otto Herskovic, Charlotte Sendyk et Roland Fulop. Tous ont été hébergés au château des vieilles Morelles et ont pu être sauvés en étant cachés dans des familles ou en immigrant à l'étranger pour la plupart. « J'invite l'Etat, la République et vous toutes et tous à saluer et honorer ces enfants qui ont passé un court épisode de leur vie ici à Broût-Vernet »

Marcel Chargros, président local du Souvenir français avouait sa fierté d'avoir été associé à une telle cérémonie. « C'est un morceau d'histoire dont notre commune n'a pas à rougir » insistait Pierre Houbé, maire, dans un discours très poignant. « N'oublions pas non plus que dans le monde d'autres enfants souffrent ». S'adressant à l'importante délégation venue des Etats-Unis, de Belgique ou de notre territoire Pierre Houbé leur rappelait qu'ils étaient ici chez eux. (5)

« Je ressent pour la première fois au cours d'une cérémonie une vive émotion. Nous avons touché, là, une part de la barbarie. Et je suis fier pour ma part d'être à la tête d'un département qui a su relever la tête » affirmait Jean-Paul Dufrègne, président du conseil Général. Jean Mallot puis Gérard Charasse, députés, saluaient le travail de mémoire mené à cette occasion. « Il sera après cet événement difficile de nier la vérité »

« Cette cérémonie mêle l'horreur à la capacité de protection et aux miracles de la vie dont ont fait preuve des familles et certaines structures comme l'OSE. Cette émotion que nous Photo 099avons aujourd'hui toutes et tous partagé fait écho à la fragilité de notre existence. Je veux aussi réaffirmer ici ma volonté de fermeté et de dureté face aux actes d'antisémitisme. J'apporte enfin à toutes celles et ceux venus d'ici ou d'ailleurs le salut de la République »

Le ruban tricolore découpé par le Préfet Pierre Monzani, François Demaegdt invitait les officiels et les personnes présentes à découvrir l'exposition. Une exposition fruit du travail là-encore commun de l'association Azi la Garance, l'AFMD, du souvenir français et de la municipalité.


 

  1. (1) Sur cette stèle on peut y lire « Hommage aux enfants juifs et à leurs éducateurs qui ont trouvé ici refuge de 1939 à 1944. Parmi eux, M. Joseph Cogan et ses deux enfants Fanny (6 ans) et Albert (2 ans) ont été arrêtés en ce lieu et sont morts en déportation. (Association Azi la Garance 9 mai 2010)

  2. (2) Etaient présents : Jean-Pierre Maurice, sous-Préfet, Gérard Charasse, député, Jean Mallot, député et vice-président du conseil Régional représentant René Souchon, Jean-Paul Dufrègne, président du conseil général, Jean-Michel Guerre, président de VVA, Jean-Jacques Rozier, conseiller général, le docteur Jean-Daniel Destemberg, délégué national du Souvenir français, Emmanuel Dufour, directeur de l'ONAC, le capitaine Dimitri Lehaire, commandant de la compagnie de gendarmerie de Vichy, les élus des communes voisines, les représentants de la communauté israélite de Vichy.

  3. (3) Le texte lu à cette occasion : cliquez ici

  4. (4) L'intégralité de son discours : cliquez ici

  5. (5) L'intégralité de son discours : cliquez ici

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 20:37

Petit avant-goût de ce que vous allez découvrir durant les trois jours qui suivent à la salle Pierre Audemard d'Alançon.

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 07:32

Ces 7, 8, 9 et 10 mai, Broût-Vernet va vivre au rythme de cet hommage rendu aux quelques 340 enfants juifs qui ont séjourné au château des Morelles.

La salle d'Alançon accueille à cette occasion une exposition ouverte dès vendredi 7 mai dès 14 h 30. Elle se décline en trois volets : un canton, un déporté ; les enfants juifs déportés de l’Allier ; la Maison d’Enfants des Morelles 1939-1944.

Le samedi 8 mai, après l'habituel cérémonie commémorative en matinée, François Demaegdt et Jean-François Glomet présenteront à 14 h le livre qu'ils ont co-écrit : « La maison d'enfants des Morelles 1939-1944 ». Il se compose de 130 pages, d'illustrations de sources privées, de la liste des 340 enfants juifs qui ont séjourné au château. L’introduction historique est assurée par Me Serge Klarsfeld, la préface par l’historienne Sabine Zeitoun et l’avant propos par Pierre Houbé, maire de Broût-Vernet. Un chapitre est consacré à Georges Fondrat, maire de Broût-Vernet de 1937 à 1953. L'historique de l’Œuvre de Secours aux Enfants permet de comprendre la venue de cette « colonie » d’enfants à Broût-Vernet.

La majeure partie de l’ouvrage est consacrée aux enfants juifs ayant séjourné dans cette maison de 1939 à février 1944. Quelques témoignages viennent conclure ce document, essayant ainsi d’apporter une touche personnelle de ceux qui ont vécu de près cette période très particulière.

S'ajoute à cela l'inauguration, dimanche 9 mai, d'une stèle en mémoire des enfants juifs, par le Préfet Pierre Monzani, le député Gérard Charasse et le président du conseil général Jean-Paul Dufrègne.


 

Le livre est en souscription au prix de 20€. Renseignements au 04.70.58.21.23.

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