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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 14:15

1ere-de-couverture-copie-1.jpgL'association Azi la Garance retrace, dans un livre hommage, le parcours de 340 enfants juifs ayant séjourné au château des Morelles de 1939 à 1944. (1) Un travail inédit qui met en lumière le parcours de ces enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale.


 

Le 2 novembre 1943, l'arrestation de Joseph Cogan, au château des Morelles, alors occupée par l'OSE (oeuvre de secours aux enfants) signe la dispersion d'une centaine d'enfants juifs qui l'occupaient. Un épisode local et tragique, reflet du terrible sort des juifs en cette période d'occupation du sol français par l'Allemagne nazie. Cinq années de présence sur le territoire communal s'envolaient et avec elles la mémoire de ceux qui s'y sont mariés, qui y sont décédés ou qui ont fréquenté l'école communale. Seuls quelques anciens gardaient en eux le souvenir de cette période où le village les avait accueillis.

A la faveur des recherches de Sabine Zeitoun et ses publications « Ces enfants qu’il fallait sauver » et « L’Œuvre de Secours aux Enfants, l’O.S.E », cet épisode ressurgit du passé fin 89. Les érudits locaux comme Jean-François Glomet s'intéresse de plus près à cette histoire dans l'histoire. Aujourd'hui président de l'association Azi la Garance il s'est laissé séduire par l'immense travail de recherche mené par François Demaegdt, président de l'association « les amis de la fondation pour la mémoire de la déportation de l'Allier ».

Leur travail, devenu commun, a permis de reconstituer l’histoire de cette période, et surtout le parcours, lorsqu’il est connu, des enfants et du personnel ayant séjourné aux Morelles.

« Les juifs réfugiés à Broût-Vernet y ont trouvé un environnement humain qui les a protégés efficacement contre les mesures policières du gouvernement de Pétain et contre les rafles qu’auraient pu mener les allemands si les habitants de Broût-Vernet avaient été hostiles aux juifs et les avaient dénoncés » signe Me Serge Klarsfeld dans l'introduction historique de cette publication.

« Ce livre, retraçant l’histoire de ce havre de paix, est l’heureux et indispensable prolongement de mes propres travaux » commente dans la préface, Sabine Zeitoun, historienne. « Cette maison de l’OSE a été et reste pour eux une étape essentielle de leur existence »

Ce livre hommage se veut être une pièce essentielle du parcours de ces juifs réfugiés, cachés et déportés pour quelques-uns. Une centaine pensait-on. Plus de 340 au final !

La dispersion va donc commencer en août 1943 et s’accélérera sans doute avec l’arrestation le 2 novembre 1943 de l’économe, Joseph Cogan, et de ses deux jeunes enfants Albert et Fanny, 2 et 6 ans. Ils sont déportés le 7 décembre 1943 de Drancy à Auschwitz par le convoi N° 64. Aucun ne reviendra. Grâce au circuit Garel les jeunes pensionnaires de la Maison d’Enfants des Morelles vont donc partir et trouver refuge pour la plupart en zone italienne avant que cette zone ne repasse en zone allemande. Ils vont alors passer du statut d’ « enfants réfugiés » à celui d’ « enfants cachés » dans des couvents, des pensionnats, chez des particuliers aussi sous des noms d’emprunt. Certains enfants étaient constamment déplacés dans des lieux plus sûrs, en France, en Italie, aux Etats-Unis et ailleurs…

Jean-François Glomet et François Demaegdt apportent ainsi toute la vérité, preuves et documents à l'appui, jusqu'alors, il faut le dire, peu exploités. Un chapitre est consacré à Georges Fondrat, maire de Broût-Vernet de 1937 à 1953. L'historique de l’Œuvre de Secours aux Enfants permet  de comprendre la venue de cette « colonie » d’enfants à Broût-Vernet. L’histoire du château des Morelles de l’origine à l’arrivée de l’OSE éclaire le lecteur sur les circonstances matérielles ayant contribué à cette installation.

La majeure partie de l’ouvrage est consacrée, et c’est bien naturel, aux enfants juifs ayant séjourné dans cette maison de 1939 à février 1944, date à laquelle une nouvelle colonie s’installe, les Quakers… Quelques témoignages viennent ensuite conclure ce document, essayant ainsi d’apporter une touche personnelle de ceux qui ont vécu de près cette période très particulière.


 

Publication : « La maison d'enfants des Morelles 1939-1944 » : 130 pages, de nombreuses illustrations issues de sources privées, la liste de l'ensemble des enfants juifs qui ont séjourné au château. L’introduction historique est assurée par Me Serge Klarsfeld, la préface par l’historienne Sabine Zeitoun et l’avant propos par Pierre Houbé, maire de Broût-Vernet. Cet ouvrage sera présenté en public lors d'une conférence projection de François Demaegdt : samedi 8 mai à 14 h salle d’Alançon. Le livre est en souscription au prix de 20€. Renseignements au 04.70.58.21.23.

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 07:32

Chateau-des-Morelles.jpgDu 7 au 10 mai, le village s'apprête à rendre un hommage particulier aux enfants juifs qui, pendant la dernière guerre, ont séjourné au château des Morelles. (1) Parmi les 339 enfants déjà recensés, certains ont annoncé leur présence, 70 ans après leur passage ici dans ce château. (2)

Jamais pareil projet n'avait été mené jusqu'à ce jour. A peine avait-on recensé les élèves qui durant cette période avaient fréquenté l'école. Seuls certains enfants du village en conservaient aujourd'hui quelques souvenirs aussi bien frêles que vivaces.

Ce travail unique et sans précédent pour le département est l'oeuvre partagée de l'association Azi la Garance et de François Demaegdt, président de l'association AFMD (les amis de la fondation pour la mémoire de la déportation de l'Allier).

Cette dernière assure la pérennité, l’enrichissement et la transmission de la mémoire de la déportation et de l’internement. Elle s'intéresse aussi bien aux déportés par mesure de répression (résistants, politiques, otages et droits communs) qu'aux déportés par mesure de persécution (juifs, tsigane...).

D'où l'intérêt de François Demaegdt, à l'occasion de ses recherches, pour ce château des Morelles devenu, au début de l'année 40, un refuge pour les enfants juifs. Ce lieu appartenait au réseau de l'OSE, oeuvre de secours aux enfants créée en 1912 à Saint Pétersbourg et qui en 1934 a ouvert un comité français.

Voilà plus de deux ans qu'il recense, compulse, recoupe toutes les informations afin de retrouver la moindre trace du passage de ces enfants ici dans ce château. Un travail de recherche unique et jamais réalisé à ce jour qui doit permettre de révéler si certains ont été déportés. La collaboration de l'association Azi la Garance lui est donc précieuse pour avoir accès aux registres scolaires, aux actes d'état civil et aux témoignages et souvenirs déjà recueillis sur ce sujet.

« Notre volonté est de relater un fait historique, avec toutes les garanties que cela suppose, et d'évoquer la mémoire des familles et le traumatisme qu'elles ont pu subir »


  1. (1) Une exposition prendra place salle d'Alançon. Elle se déclinera en trois volets. Le 1er « Un canton, un déporté » a été créé en 1997 avec l’aide du Conseil Général de l’Allier. Les 35 cantons sont représentés par un déporté ou une famille de déportés. Les déportés y sont évoqués dans leur diversité : résistants, politiques et raflés.

    Le 2ème « Les enfants juifs déportés de l’Allier » a, lui, été créée en 2008 dans le cadre du Concours de la Résistance et de la Déportation dont le thème était : « Les enfants dans le système concentrationnaire nazi ».

    Le 3ème « La Maison d’Enfants du Château des Morelles » qui a accueilli des enfants juifs depuis mai 1940. Photos de l’époque faites par les enfants, documents d’archives et témoignages divers retracent l’histoire de cette maison qui aurait dû être un havre de paix pour ces 328 enfants qui ont transité par Broût-Vernet.

  2. (2) Une publication réalisée à partir de documents d’archives, de témoignages et de photographies, sur le thème des enfants juifs présents au château des Morelles durant toutes ces années sera présentée lors de ces journées. Une stèle en hommage à ces enfants sera dévoilée aux abords de ce château lors de ces journées.

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 07:32

Noirlac.jpgPoursuivant la découverte des régions avoisinantes, l'association Azi la Garance vous propose pour cette année une sortie en Berry. Plus exactement dans le Boischaut, petit pays de bocage et de bouchures situé aux limites de l’Allier et du Cher, tout autour de Saint-Amand-Montrond, au-delà de la forêt de Tronçais. La journée débutera par la visite du château d’Ainay-le-Vieil, appelé « la petite Carcassonne du Berry ».

C’est une gracieuse demeure Renaissance, de style gothique flamboyant, ceinte de remparts médiévaux aux murs crénelés et douves sombres contrastant avec un intérieur accueillant.

A midi, pose gourmande au bord du canal du Berry.

Au début de l’après-midi, l’abbaye de Noirlac située à proximité est au programme de cette sortie. La simplicité de l’église romane juxtaposée à un cloître gothique constitue un modèle d’architecture cistercienne. C’est un des ensembles les mieux conservés d’Europe.

L'escapade s’achèvera à la Cité de l’or à Saint-Amand-Montrond. Cette sous-préfecture abrite le troisième pôle français de fabrication de bijoux.

Vous découvrirez ce métal précieux sous tous ses aspects. Tous les sites visités sont dans un périmètre restreint.

Cette sortie aura lieu le samedi 24 avril 2010

Départ 7h15 précises, place de la Mairie. Retour à 19h15.

Prix de l’excursion comprenant le voyage, les visites, le repas de midi :

Adhérents Azi la Garance : 55 euros

Non adhérents : 60 euros.

Téléchargez le bulletin de réservation en utilisant le lien suivant :
http://ddata.over-blog.com/1/76/04/11/reservation-voyage-ALG-2010--1-.doc

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 07:33

Dans ses dernières pages l'association Azi la Garance jette un regard sur la presse locale d'il y a cent ans !

Elle propose ainsi une revue de presse de l'année 1910.

« Depuis maintenant plusieurs numéros, nous évoquons les nouvelles (petites ou plus importantes) qui concernent Broût-Vernet à travers la presse d’il y a 100 ans, en l’occurrence, pour cette année, 1910. Les journaux commencent à paraître en nombre, mais c’est surtout dans la presse locale que nous puisons nos informations. Les archives départementales de l’Allier nous sont d’un grand secours : nous avons « épluché » La Croix de l’Allier et le Journal de Gannat, les autres journaux étant indisponibles pour microfilmage…

La presse de l’époque n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui ; les articles traitant de sujets locaux importants (politique, religion, etc.) sont plus incisifs, voire plus méchants que ce que nous pouvons lire aujourd’hui ! »


Pour lire la suite : feuille de Garance au prix de 10€ en vente au secrétariat de mairie. 04.70.58.21.23.

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 07:33

Sous la plume de Olivier Perret, le lecteur découvre ensuite l'étonnant parcours d'un des habitants du village aujourd'hui disparu, Roger Bos. « Bien peu parmi nous savaient qu'il avait été, bien des décennies auparavant, parmi l’élite du tir à l’arc, non seulement régionale mais qui plus est nationale. »

De sa naissance à Aurillac le 28 mai 1919, on suit le parcours de cette fine flèche à Paris, à Clermont-Ferrand à Vichy puis à Broût-Vernet où il s'installe avec son épouse Anne-Marie en 1979. Représentant à la concession Renault de Vichy il devient cadre commercial aux éditions Bordas dont il est le délégué pour les départements de la Région Auvergne, et ce jusqu’à la retraite en 1985.

« Dans cette maison de Broût-Vernet qui sera la sienne pendant plus de trente ans, un monogramme à gauche de la porte d’entrée indique que cette maison s’appelle « Les Arcs ». En effet, Roger, en plus de toutes ses activités, avait pour passion le tir à l'arc. Père de trois enfants, il cherche une activité sportive pour canaliser l’énergie de son fils cadet. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Roger Foissac, Maître d’Armes sur l’agglomération. Une sympathie naît entre les deux hommes, et en même temps l’idée de créer à Vichy une association dédiée à un sport alors inédit dans la localité, le tir à l’arc. Le Club des Archers Vichyssois est fondé en 1957. Roger en sera président, ou plus exactement Capitaine, de 1960 à 1970. »

Un premier tournoi est créé, celui de l'archer d'or, en mai 1961, puis le club imagine une coupe d'hiver. Sur le plan individuel Roger collectionne les podiums, les médailles sur le plan national, international en intégrant l'équipe de France en 1962. « Enfin, retenons qu’en véritable précurseur, Roger a toujours œuvré pour l’insertion des handicapés moteurs dans le sport, comme le prouve les nombreuses participations d’athlètes en fauteuils, ou de personnes amputées, lors des Tournois de l’Archer d’Or »


Pour lire la suite : feuille de Garance au prix de 10€ en vente au secrétariat de mairie. 04.70.58.21.23.

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 07:32

Prenant le relais des plumes Jean-François Glomet s'est lui aussi intéressé à ce personnage, Amédée Roux. Il lui a consacré quelques heures de recherches pour notamment tenter de découvrir pourquoi quelques grands personnages comme lui sont venus prendre résidence à Broût-Vernet.

« Ce texte fait une suite naturelle à l’article d’Alain Malglaive concernant le grand écrivain aujourd’hui oublié que fut Amédée Roux ; suite naturelle car nous allons nous intéresser à la famille Roux, historiquement remarquable, au lieu appelé successivement Escolles, le Castel Roux, École mais aussi le Belvédère et aux différents propriétaires qui ont participé sans le vouloir, ou sans le savoir à en faire une demeure hantée par l’histoire… pendant plus de deux siècles !

Des «Trois ormeaux » à « la Chapelle d’Aubeterre », une pente sinueuse et boisée nous achemine vers sept belles demeures autrefois appelées « châteaux », les Vieilles Morelles, Escolles, la Villa des Morelles, le Belvédère, la Villa d’Escolles, le Pointet et Aubeterre, toutes dissimulant plus ou moins leur secret dans un écrin de verdure. L’une d’entre elles va attirer notre curiosité : deux piliers de pierres nous invitent à la découverte d’une allée menant au Belvédère… Dans leur ouvrage « L’album de mon village, Broût-Vernet », Olivier Perret et Jacques Perret présentent ce château sous le nom de « Castel Roux » ; et c’est bien là l’appellation historique qui nous intéresse...

Jean-François Glomet s'attache par après à répondre àplusieurs interrogations : Pourquoi Amédée Roux s’installe-t-il à Broût-Vernet ? Et d’une façon générale pourquoi tant d’auvergnats prennent possession de ces villas de la rive droite de la Sioule ?


Pour lire la suite : feuille de Garance au prix de 10€ en vente au secrétariat de mairie. 04.70.58.21.23.

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 07:32

Sous le titre « Amédée Roux, écrivain de Broût-Vernet aujourd’hui oublié » Alain Malglaive nous entraîne à la rencontre de ce personnage.

« Le Grand Dictionnaire Universel Larousse du XIXe siècle consacre une dizaine de lignes à Amédée Roux, littérateur. Il a beaucoup écrit dans la seconde moitié du XIXe siècle en particulier lorsqu’il était dans sa demeure du « Castel Roux » au hameau d’Escolles à Broût-Vernet. A travers son œuvre aujourd’hui oubliée, découvrons l’homme, l’intellectuel mais aussi le poète très attaché à sa famille.

Auvergnat d’origine, Amédée Roux est né à Billom (Puy-de-Dôme) en 1828. Après des études aux lycées de Clermont-Ferrand puis de Chambéry, il fait son droit à Paris et s’inscrit au barreau d’Issoire. Il se marie en 1853 avec Joséphine Costilhes. Leur premier enfant, Jean-François Alexandre, naquit à Issoire en 1854, et le second en 1858 à Varennes (Puy-de-Dôme, à proximité de Sauxillanges).

Dès cette époque Amédée Roux se consacre à l’écriture d’articles, paraissant dans plusieurs publications, et d’ouvrages d’études littéraires. Une partie de ceux-ci sont relatifs à la littérature italienne. Se pose alors le problème de l’origine de l’intérêt porté par notre écrivain à l’Italie. Sa connaissance de la culture de ce pays est grande et reconnue officiellement ; il sera fait Chevalier de la Couronne d’Italie. Certes, l’un de ses cousins, Maurice Faucon, après avoir fait l’École des chartes à Paris puis l’École française de Rome, sera pensionnaire de la Villa Médicis à Rome, mais il est de 30 ans son cadet. Son influence a pu être réelle mais seulement dans les vingt dernières années du siècle. »


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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 07:32

Sous le titre « la justice et la ville franche de Saint Didier, Philippe Carré s'est penché sur lacharte de franchise de Saint Didier : « un texte latin conservé aux Archives nationales dans la série P. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, elle a été reproduite dans son intégralité par MM. Jean-Louis-Alphonse Huillard-Bréholles et Albert Lecoy de La Marche dans les « Titres de la maison ducale de Bourbon ». Sa traduction a été publiée dans le bulletin municipal de Saint-Didier-la-Forêt de 1996 avec un commentaire qui a été développé dans l’ouvrage « Saint-Didier ou l’abbaye de Saint-Gilbert » édité en 2002. M. René Germain dans le livre « Chartes de franchises et fortifications au duché de Bourbon » paru en 2005 en a donné aussi une version et l’a resituée dans son contexte.

Le 750e anniversaire de sa rédaction est l’occasion d’apporter de nouveaux éléments issus des Archives nationales et des archives départementales de l’Allier et du Puy-de-Dôme.

La charte de franchise de Saint-Didier résulte d’un accord intervenu en septembre 1259 entre d’une part l’abbé prémontré de Neuffonts Arnulphe et d’autre part Mathilde de Bourbon et son époux Eudes de Bourgogne au sujet de l’exercice du droit de justice dans la paroisse de Saint-Didier.

Ce pariage, fréquent à cette époque, intervient dans un contexte particulier, celui de l’implantation de la maison de Bourbon en Basse-Auvergne. Il contribuera à l’émancipation des habitants de Saint-Didier.


Pour lire la suite : feuille de Garance au prix de 10€ en vente au secrétariat de mairie. 04.70.58.21.23.

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 18:54

Parmi les grands rendez-vous de l'association Azi la Garance en 2010, vous pouvez noter dès à présent celui du 8 mai.

A cette date en effet l'association, aidée du comité local du Souvenir français, propose de rendre hommage aux enfants juifs ayant séjourné au château des Morelles à Broût-Vernet (Allier) durant la dernière guerre.

Un hommage qui n’aurait pu être réalisé sans l’aide précieuse de M. François Demaegdt, président de l’association AFMD « Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l’Allier ». Spécialiste du sujet, M. Demaegdt a, à son actif, la réalisation de plusieurs expositions, d’exposés dans les écoles, de conférences, etc. La documentation réunie est impressionnante et apporte des précisions historiques inédites tant sur le plan photographique que sur le plan archives.

Voyons plus en détail ce que va comporter cet hommage.

Dans le cadre du 65ème anniversaire de la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie l’AFMD de l’Allier vous propose 3 expositions :

La 1ère : Un canton, un déporté (45 panneaux) a été créée en 1997 avec l’aide du Conseil Général de l’Allier. Les 35 cantons sont représentés par un déporté ou une famille de déportés. Les déportés y sont évoqués dans leur diversité : résistants, politiques et raflés. Photos et documents d’archives authentifient leur parcours. A ces 35 panneaux s’ajoutent ceux consacrés aux Républicains Espagnols qui souvent engagés à leur insu dans l’armée française se sont retrouvés prisonniers en 1940 et ont été envoyés au camp de concentration de Mauthausen. Plusieurs panneaux sont aussi consacrés aux Juifs français et étrangers victimes de rafles parce que Juifs. Enfin un panneau est consacré aux déportés en Algérie.

La 2ème : Les enfants juifs déportés de l’Allier (10 panneaux) a, elle, été créée en 2008 dans le cadre du Concours de la Résistance et de la Déportation dont le thème était : « Les enfants dans le système concentrationnaire nazi ». Le plus jeune, Michel CRESPIN, avait 4 mois. Le plus âgé, Daniel BRILLE, avait 17 ans. La conscience de tout être humain normal est choquée par la disparition prématurée, fut-elle accidentelle, d’un enfant. Elle se révulse devant l’acharnement des Nazis et de leurs collaborateurs français à traquer, interner et assassiner ces êtres innocents au printemps de leur vie.

La 3ème : La Maison d’ Enfants du Château des Morelles qui a accueilli des enfants juifs depuis mai 1940. Photos de l’époque faites par les enfants, documents d’archives et témoignages divers retracent l’histoire de cette Maison qui aurait dû être un havre de paix pour les quelque 300 enfants qui ont transité par Broût-Vernet.

Les manifestations se dérouleront les 7, 8, 9 et 10 mai 2010 :

- L’exposition en trois volets sera présentée salle Pierre Audemard d’Alançon, durant les quatre journées : les 7 et 10 mai seront consacrées aux scolaires (Cours Notre dame de France le vendredi 7 mai et École Claude Gillioppe le lundi 10 mai).

- Une publication réalisée à partir de documents d’archives, de témoignages et de photographies, sur le thème des enfants juifs présents au château des Morelles durant toutes ces années sera présentée lors de ces journées. La préface de cet ouvrage devrait être assurée conjointement par Madame Sabine Zeitoun, docteur en histoire et auteur de « L’œuvre de Secours aux Enfants sous l’occupation en France », document issu d’une thèse de doctorat qui évoque le château des Morelles et les enfants hébergés, et par Me Serge Klarsfeld, vice-président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

- Une conférence-projection sur les thèmes de la déportation et des enfants juifs de Broût-Vernet sera proposée le samedi 8 mai à 14 heures.

- Le dimanche à 11 heures aura lieu l’inauguration officielle de l’exposition en présence des personnalités locales et départementales et de plusieurs femmes et hommes hébergés aux Morelles durant la dernière Guerre.

- Le souhait de dévoiler une stèle historique en hommage à ces enfants sera sans doute réalisé sur le territoire de la commune ; le lieu restant à définir.

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 18:35

Sous la plume de Alain Malglaive, on apprend que « le général Robert Audemard d’Alançon a eu 100 ans le 16 novembre 2009. Il est le fils du lieutenant-colonel Eric Audemard d’Alançon, mort pour la France en 1917, et de Hélène Saska décédée en 1972. Robert est l’ultime représentant d’une fratrie de dix frères et sœurs. Le plus connu des broût-vernétois est Pierre Audemard d’Alançon. Il fut maire de la commune de 1953 à 1971 et disparut prématurément en 1986. Témoignage de reconnaissance : la salle polyvalente de la commune porte son nom. »

Pour lire la suite : feuille de Garance au prix de 10€ en vente au secrétariat de mairie. 04.70.58.21.23.



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